Écrit par Isabelle Tourné – Extraits
[…] » La période est assez anxiogène car les jeunes ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés « , renchérit Sophie de Branche, directrice du COREP, un centre d’orientation, qui existe à Paris depuis plus de 70 ans.
A la peur de payer les pots cassés lors de cette année-test qui modifie les règles d’entrée dans le supérieur, s’ajoute « l’angoisse de découvrir un outil nouveau – Parcoursup – dont on ne maîtrise pas encore toutes les règles », explique-t-elle. « Ce n’est pas le trou noir, mais il y a encore pas mal de points d’interrogation, tout le monde tâtonne un peu ». Le projet de loi réformant l’accès à l’université, qui doit être examiné par le Sénat début février, met l’accent sur l’orientation dès le lycée, avec deux semaines qui y sont consacrées, et deux professeurs principaux pour chaque classe de terminale.
« Même si les jeunes ont l’air plutôt bien accompagnés par leurs lycées, cela reste très difficile pour eux de faire un choix qui va engager leur avenir », constate Sophie de Branche. […]